dimanche 1 novembre 2009

varanasi mon amour

Posted by Picasa

Varanasi....

"La ville, dont le nom provient de ceux de deux affluents du Gange, la Varunâ et l'Assî, s'appelle aussi Kâshî (la lumineuse) et Banâras. Le mot banâras provient du terme banâ qui signifie « toujours prêt » et du terme ras qui désigne le « suc vital ». Banâras étant le lieu où le ras est toujours disponible, à disposition de celui qui a soif de Dieu et de la vie."

J'ai google-isé puisque, ne nous voilons pas la face, vous êtes feignants ^^

"La ville de Vârânasî est surtout célèbre pour ses ghâts, berges recouvertes de marches de pierres qui permettent aux dévots hindous de descendre au fleuve pour y pratiquer leurs ablutions. "

Vous pourrez le voir dans beaucoup de mes photos...dès l'aube ils étaient là, par centaines, plein de leur ferveur religieuse, immobiles, transits pour certains, on aurait presque pu entendre leur prières...

Le bain dans le Gange est censé laver de tous les péchés ( ils ne disent pas ce qu"il vous apporte en contrepartie le Gange...)

"C'est aussi sur des ghâts spécialisés, le plus fameux étant Manikarnika, que l'on pratique les crémations à Vârânasî. "

Voilà une information primordiale, c'est que ce qui fait l'essence ( sans mauvais jeux de mots) de cette ville.

Dans cette ville se côtoie la vie et la mort, la ferveur et l'indifférence, le deuil et l'euphorie.

On s'est préparé à cette ville comme à une guerre. On était prêts à tout voir ( du moins on l'espérait). Et on avait toujours cette appréhension d'en voir trop justement.
Et pourtant on s'y fait, ça en devient inquiétant, peut-on se faire à tout?

On a vu passer les brancard recouverts de tissus flamboyants et de fleurs, presque trop plats pour qu'on puisse imaginer un corps...
On a vu les familles suivre ces corps, tristes et concentrés sur leur devoir, sur les rites qu'il faut encore accomplir...
On a vu les 10 bûchers sur le bord des Ghâts et les piles de bois qui s'amenuisent au fils des heures et qui pourtant semblent ne jamais se tarir...
On a vu les corps enveloppés dans leur dernier linceul, alignés le long des berges pour leur grand départ. Certains destinés au feu purificateur, d'autre considérés comme déjà purs (les enfants par exemple...) destinés à rejoindre directement le fleuve sacré.
On a volés des moments de vie...et on ne peut s'empêcher de penser, une fois partis, que cette ville est un songe.





La préparation du paneer ( lait caillé)...

Le marché....

4 commentaires:

  1. Je ne dirai qu'un mot : VANARASI!!!!!!!!

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  2. Ha oui , Elisabeth te fait dire que "on m'a supplié" , il faut que tu rajoutes un e : on m'a suppliée ...ça lui pique les yeux à elle aussi ! ;)

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  3. je vais etre obligée de censurer ce commentaire qui laisse entendre que je ne suis pas parfaite...

    dis a Elisabeth de me laisser des commentaires plutôt que de t'envoyer au front, c'est bas :)

    Je sais, tu n'es que le messager ;)

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  4. Non , Yamé !!!!!J'assumerai mon sort avec bravoure !!!!(C'est surtout que mon amie a encore un peu de mal avec l'internet ; elle a ton adresse mail pour communiquer en direct !)

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