mardi 29 septembre 2009

Retour à l'IMT et week end à Haridwar

Avant de prendre l'avion nous avons passé une dernière journée à Katmendou,
nous sommes retourné à la Tibet Guesthouse, notre super hôtel en face de l'agence de Trek, et c'est comme ça que nous avons recroisé Sundar notre guide et un des 3 porteurs!
Ce qui m'a fait très plaisir^^

Le reste de la journée nous l'avons passé avec Alice a essayé de négocier d'autres bijoux, mais en réalité nous avons passé des heures à parler avec les commerçants sans rien acheter la plupart du temps! Ce jour là j'ai bu 5 thé chaï , tous offerts par les vendeurs qui devaient nous trouver sympathiques! Ceux chez qui nous étions passé avant le trek nous on reconnu est accueilli avec plaisir, nous avons ainsi pu parler des différences entre les langues indo-européennes, de la politique de N.Zarkozy et de sa femme, du gouvernement Népalais, et autres sujets complétements délirants ... C'était génial de se sentir presque chez soi...
Nous avons aussi croisé un Français qui venait acheter en gros pour revendre dans ses magasins en France, et j'ai pu en apprendre un peu plus sur les problématiques de dépôts légal de dessins ou de bijoux, oui oui.... Avec Alice on fait du shopping culturel s'il vous plaît!

Le retour à l'IMT nous a permis de nous poser un peu et de récupérer de nos pérégrinations, même si la nourriture du mess est toujours aussi indigeste! Nous avons choisi nos cours ( enfin , je vous entends d'ici, oui c'est un semestre d'études)... et nous avons réussi à tous caser sur 4 jours pour avoir de long weekend...pour voyager! ( dans le cas contraire vous seriez déçus)...

Nos cours ne commençant que le mardi ( hier lundi était un jour férié en Inde pour je ne sais plus quel festival) nous sommes parti en week end ( déjà) à Haridwar et Rishikesh vers les sources du gange! Au Nord de Delhi...en gros...

Bhaktapur

Après le Trek on a tous envie de se détendre, et pour ma part de me changer les idées après avoir quitté les népalais.
Il nous reste une nuit a Pokara, on décide d'aller se faire masser! Ça tombe bien, notre bible, toujours le Lonely Planet, nous recommande un endroit pour ça. Là bas il propose parmi d'autres massage l' "after trekking therapy" , c'est bien un massage et pas une séance de psy post trek, ce qui aurait pu convenir à Alice^^
On se fait masser une heure pour l'équivalent de 11euros , un mélange de massage ayurvédique et thaïlandais. Un petit fou rire à la fin, au moment de passer à la tête j'ai eu l'impression qu'il me mettait des baffes, comme s'il voulait se venger de quelque chose!

Après le massage, j'achète une écharpe qui m'avait tapé dans l'oeil une semaine plus tôt.
Puis pause internet pour tout le monde, le retour à la réalité est toujours difficile lorsque l'on fait ça, en sortant j'ai marché dans une bouse de vache ( sacrée la bouse du coup)...si vous voulez savoir c'était le pied gauche, et oui, j'étais en tongues...

A la fin du trek,nous avons décidé de partir directement a Bhaktapur ( je me trompe une fois sur 2 dans l'orthographe de toutes ces villes), avant de retourner prendre l'avion a Katmendou.















La minute intello: Bhaktapur - de bhakta, dévot et pura, la ville - ou Bhadgaon - ou encore Khwopa en newari - est une ville du Népal située dans la zone de la Bagmati, à 13 kilomètres à l'est de Kathmandou et à 1 401 mètres d'altitude. La ville comptait 61 405 habitants en 1991. Sa population actuelle est évaluée à 165 000 habitants.

La ville fut fondée par le roi Ananda Deva Malla au XIIe siècle. Initialement, elle aurait été édifiée selon un plan en forme de conque, et sous le nom de Khwopa, pour devenir la capitale des râjas Malla qui succédèrent à la dynastie des Thâkurî. Carte plus vraisemblable, celle d'un mandala où la cité est incluse dans un « triangle magique » formé par trois temples de Ganesh à l'extérieur de la ville. Ce triangle est censé la protéger symboliquement. Jusqu'au XVIe siècle, Bhaktapur a dominé politiquement et économiquement tout le Népal. Elle a maintenu cette position jusqu'à la conquête gorkha en 1769. Depuis ce temps, Bhaktapur a toujours constitué un monde à part, avec une autarcie économique mais aussi une féroce indépendance.

La plupart des personnes âgées ne comprennent pas le nepâlî. Leur langue est le newari, le plus pur que l'on puisse trouver au Népal. L'architecture et l'organisation de la ville révèlent tout l'art newar de la planification. Les quartiers (toles) s'articulent autour d'une place centrale avec un puits ou une source publique et des autels religieux attitrés. Ces toles servent également à protéger les produits des récoltes. Dans le passé, la ville avait acquis son importance grâce à sa position privilégiée sur l'axe Inde-Tibet. Les taxes imposées aux marchandises lui apportaient une grande richesse. Longtemps appelée « la cité des dévots », elle a également su conserver son caractère religieux, car tout y est régi par les dieux.

Merci wiki, je l'ai copier/coller pour vous... la ville a était détruite et reconstruite entièrement selon photos, notamment par des bénévoles, ce qui explique en même temps le côté un peu médiéval de la ville, et les façades qui semblent être toute récente ( normal , elles le sont). C'est une ville entièrement piétonne, sauf véhicules 2 roues, et quelques rares voitures dont la présence ne s'explique pas... L'entrée de la ville est payante, environ 7euros.






















Voilà quelques photos prise depuis la fenêtre de ma chambre d'hôtel, lorsque nous sommes arrivés le soir :











... puis le lendemain matin.





















C'est une des deux places principales de la ville.






En nous promenant:

l'entrée d'un temple et un détail de sculpture en bois:



















Et voici une série de photos des commerces de la ville:

Les colliers, les poteries,

les cloches, les cerfs volants, le poisson frais ( i swear!),

les mandalas*...
































Oui, ceci est une tête de vache, le monsieur faisait négligemment la conversation à la dame, avec ça sur

l'épaule...




* Mandala est un terme sanskrit signifiant cercle, et par extension, sphère, environnement, communauté. Le diagramme symbolique du mandala peut alors servir de support de méditation. Certains mandalas, très élaborés et codifiés, en deviennent semi-figuratifs, semi-abstraits.

Leur valeur dépend de la quantité de détails et de la qualité de ces derniers, de l'expérience de l'artiste qui peut avoir 40 ans d'expérience pendant lesquelles il a plus ou moins répété des milliers de fois le même motif, de la qualité de la peinture. En effet les dorures sont faîtes avec de l'or, du vrai, le bleu avec de la poudre de turquoise, le rouge de la poudre de corail etc...et les pinceau se doivent d'être extrêmement fins, parfois ils sont constitué de quelques cheveux.

Le mieux reste de d'aller dans une des écoles de peinture et de voir l'artiste dont on va acheter une œuvre! Ce qu'a fait Loïc , 2 fois, puisqu'il s'est fait volé le premier mandala qu'il avait acheté 80 euros avec son sac à dos pendant un trajet en train :-/

J'en ai acheté un, je vous mettrais les photos de mes achats...


J'ai en effet pu faire pas mal de shopping avec Alice: un vieux cadenas népalais (environ 3euros), un mandala de bonne qualité (environ 35 euros), une tenture 140x190 (12euros), des bangles et des bindis ( environs 1 euros), 2 turka, tenue traditionnelle indienne et népalaise composée d'un pantalon, d'une tunique brodée et d'un foulard coordonné qu'on a eu pratiquement sur mesure ( environ 30euros), un sari! ça n'a pas de prix ;) pour tout le reste...il y a la banque postale lol

Le sari c'est tout un art et tout une histoire pour en avoir un! C'est qu'il faut arriver à se faire comprendre... d'abord on choisit le tissu du sari, ensuite le tissu pour la jupe a mettre en dessous, puis le tissu pour faire la blouse, c'est à dire le mini T shirt très ajusté qu'elles mettent en dessous du sari. Toutes les couleurs doivent parfaitement s'accorder!

J'ai donc dû faire faire 2 blouses sur mesure par des couturières, pour seulement qql roupies... ce n'est pas un métier très gratifiant :-/

Aujourd'hui j'ai appris qu'il y avait 15 façons différentes de porter un sari... et pour l'instant je maîtrise mal la première :D

J'ai beaucoup aimé cette ville, d'abord parce que c'est joli et assez calme, ensuite parce que j'ai fais des affaires, et enfin parce que l'on m'a dit une bonne quinzaine de fois que je ressemblais à une népalaise! et oui je vous jure, et je ne pense pas que toute la ville se soit donné le mot pour me dire ça... On m'a proposé de me marier là bas d'ailleurs...
C'est gentil mais quand je disais que j'allais épouser un népalais c'était une blague! Laissez moi partir maintenant!

Bref je recommande fortement cette ville pour faire un break quand on sature de l'Inde...

jeudi 24 septembre 2009

Le soir du deuxième jour nous avons enchainé la journée avec 2h de volley en arrivant à la lodge. Un match entre français, allemands et népalais. Une super ambiance, un des meilleurs souvenirs du trek. Les porteurs ont joué avec nous. Nous avons fait la connaissances de 2 allemandes à l'anglais impeccable, qui faisait leur trek toutes seules et avaient marché 9h la veille! Cela fait du bien de reparler anglais correctement car avec les népalais et les indiens on baragouine plus qu'autre chose pour négocier ( dsl Mr Mannheimer, la prépa est loin). On se surprend alors à faire des "phrases" du type " wiz this price, me happy, you happy" "no possible, i don't want tourists' price but nepali price, aïe ame naut stoupid".... Mine de rien c'est épuisant de négocier, en dessous d'une heure c'est rarement rentable et on arrive souvent à diviser le prix par 2 ou par 3! Pourtant partout c'est " very good price" "opening/closing time" " festival time" ...où les prix sont censés être avantageux...




3ème journée de trek, le mardi, et journée la plus dure. Lever à 5h du matin pour aller admirer le lever du soleil sur le PoonHill. On a donc émergé dans le noir total, moi avec ma lampe de poche dynamo, et on se caille... pour grimper pendant une bonne heure avant d'atteindre 3210 mètres!! Des marches et encore des marches :) parce qu'on adore ça nous les marche!
Surtout Alice qui commence à voir ses limites en termes de trekatitude. On arrive donc au sommet tant bien que mal, après avoir convaincu Alice de ne pas nous attendre à mi-chemin.
On a tous souffert ce matin là et prochainement nous allons créer un groupe facebook " pour que le Nepal installe des escalators dans la montagne".



On assiste donc, à moitié ensommeillés, au lever du jour sur l'Annapurna Range !
Malheureusement un des plus hauts sommet reste voilé. On voit tout de même deux des plus hauts sommets du monde. J'ai l'impression d'être assise " sur le rebord du monde"...























































J'essaie d'empêcher Alice de fuir (on dirait une tenue de Gospel, je vous avez prévenus à propos du poncho de pluie, sooo sexy)

Alice " tout ça pour voir 3 pov' cailloux avec un bout de soleil" lool




















Sundar se fait prendre en photo avec son téléphone, on rigole pas avec le style...

Puis il est temps de redescendre prendre le petit dej'...


















La journée est loin d'être finie, après ces 2h de décrassage matinal, et un bon breakfast, on repart vers 8h du mat' pour 5h de marche!

Aujourd'hui le guide annonce le programme " today it's up, then down, then up, then a little flat, then up, then little down, then finished" ...ah d'accord...
Ben il nous avait pas menti, c'est ce qu'il s'est passé! Sauf que le "flat" nepalais, c'est quand même de la bonne pente...

C'est là qu'on a perdu définitivement Alice, et qu'on a commencé à ce demander qui avait lancé l'idée du trek, qui avait insisté pour faire 6 jours, etc... et pourquoi on était pas en train de faire du shopping :)




































Le soir pour la première fois nous n'avons pas très faim, il faut dire que les plats ne sont pas très appétissants. D'après Vincent on dirait " que le sucre va essayer de nous attaquer à chaque fois qu'on l'ouvre".
On pensait que le dessert nous sauverait, mais lorsque l'apple pie arrive et que je tente d'y enfoncer ma cuillère, il en sort un liquide marron, je goûte quand même... ça a un p'tit goût de chocolat... ( "y'en a aussi") ce qui, on est d'accord, n'est pas normal pour de la pomme.... "mais mais qu'est ce que c'est?? Mais c'est dla merde!" " Non c'est kloug"
Seul Loïc le brave mange sa tarte, et il essaye de manger la mienne " ah mais la tienne est vraiment dégueulasse" " non mais c'est marrant parce que la première seconde quand on croque, ça a goût de vomi".... merci Loïc :) On suppute que la pomme est pourrie.



Le 4ème jour, mercredi,
on se lève devant un spectacle magnifique, un des porteur , Gurmi, vient nous chercher " didi, come, Annapurna is clear"

( didi=sister).

En effet ça vaut le coup de sortir du lit:




























Pour l'instant on a été chanceux, les chambres sont plutôt sympas et on a réussi à rester à peu près propres! ( Mathias est un cas à part)
On est quand même revenus un peu à l'état de nature, les questions quotidiennes ont bien changé: " où va-t-on aller aux toilettes, est-ce qu'on va y trouver une quelconque forme de vie, qu'allons nous manger ( bien qu'on commence à avoir cerné cette question comme vous avez pu le constater) et va t-on être malade après? etc "

C'est à peu près a ce moment là qu'on a commencé à être attaqués par les sangsues!
C'est pourquoi un des seuls mots que l'on connait en népalais est jukaa (Prononciation: djouka) qui signifie sangsue en népalais... et oui.
Il m'a aussi fallu une semaine pour arriver a dire je t'aime en népalais: Ma timilai maya garchhu, prononcez " moh timilaï maya gorssou".

Aujourd'hui moins de cascades, c'est plus ambiance Indiana Jones et jungle.
A midi pendant la pause on rencontre une mamie népalaise ( si ça se trouve elle n'a que 50 ans ms le visage buriné par le soleil), elle a 14 boucles à chaque oreille! Elle m'autorise à faire un portrait. Elle est adorable, elle me demande si je veux les mêmes piercings en sortant une épingle à nourrice de son collier...heu... non merci :D
On croise sur notre chemin une autre femme qui nous fourni de quoi faire une bataille d'eau, ainsi que des écolières que mon piercing sous la lèvre amuse beaucoup. Pourtant l'une d'elle en a déjà un au nez.

En effet, in the middle of nowhere, on tombe sur une école! ça ferait de sacrés sportifs tous ces gamins qui se font un trek chaque matin pour aller étudier...











































































































Quelques portraits:






















































A la fin de cette journée nous arrivons dans un hôtel tout aussi convenable que les précédents, avec en prime une immense terrasse en face de notre chambre, qui donne sur toutes les montagnes alentours. Impossible de retranscrire le décor!
J'ai quand même essayé:




En fin d'après midi, après avoir posé les sacs à la lodge, on part enfin se détendre aux hotsprings ( les sources chaudes). Il faut marcher 20 minutes, descendre encore des marches, avant d'arriver à la récompense!
Cela ressemble a un petit jacuzzi en plein air, l'eau est effectivement très chaude et après cette loooooooooongue journée on ne peut rêver mieux!
2 des porteurs sont venus avec nous, et après s'être lavé consciencieusement 2 ou 3 fois (lol) ils nous rejoignent. Ils s'appellent Gurmi ( aucune idée de l'orthographe) et Zeeben ( prononcé djibeun), et ont 23 et 20 ans! Ils ne savent pas nager... étonnant mais logique en fait, parce qu'au Népal on a pas l'occasion de nager souvent. On les rassure , Mathias ne sait pas faire du vélo alors....
































Pour une fois que les garçons ont l'air sages...













Jeudi 17, 5eme jour, c'est notre dernière vraie journée de trek, et j'en suis déjà nostalgique!
La dernière journée est pourtant moins agréable, 5h de marche, c'est l'attaque des sangsues le retour! J'ai dû en enlever aux moins 10... A midi on compare nos blessures de guerre, le guide nous montre comment arrêter de pisser le sang après avoir retiré les sangsues, les garçons se vengent sur une des sangsue qui se vide du sang qu'elle avait du prendre à une pauvre créature comme nous... Loïc compare cela à la tomato soup ce qui déclenche le rire des népalais qui ont compris la blague!



















Alice nous déteste un peu mais elle est toujours en vie, elle prend des photos des marches qui lui reste à gravir avant de nous rejoindre :)































J'ai pu parler un peu plus longuement aux porteurs, notamment avec zeeben qui est fan de rock et tout spécialement d'ACDC!































Le soir on arrive dans la dernière lodge. Des fleurs magnifiques partout, elles semblent pousser sans effort ici! Certaines ressemblent à de gros lotus. La femme qui tient la lodge est aux petits soins pour nous, c'est un des meilleurs repas que l'on ai fait!
Noodle soup, pizza, banana pie... and a lemon tea of course!

Pour fêter la faim du trek on veut offrir un verre à nos accompagnateurs, on choisi donc l'alcool népalais local: le raksi! A base de blé ou de riz selon ce qu'ils ont sous la main visiblement...
Quelle erreur...
Quand les 9 verres arrivent, 3 des népalais nous annoncent qu'ils ne boivent jamais...heureusement la propio reprend les verres et les remplace par du thé chaï.
On aurait dû faire pareil... imaginez juste la scène des bronzés font du ski avec le crapaud dans la bouteille ... c'était à peu près ça! Le Raksi c'est absolument dégueulasse! dsl pas d'autre mot, et qu'est ce que ça pu! Et puis y'a un p'tit retour, qui laisse un sale goût dans la bouche pendant un ( trop) long moment... seul moi et Loïc avons courageusement fini le verre, provoquant le respect éternel des autres :)

On a ensuite demandé de la musique népalaise, et ce fut le début d'une petite fête improvisée avec tous les népalais! Un souvenir inoubliable! Tout le monde a dansé, il faut dire qu' après Mathias en pyjama, on ne peut plus avoir de complexe!
Les népalais ont pris des photos et des films que je vais tenter de récupérer pour vous...en attendant:




Les népalais nous montre qql pas de danse, et quand tout le monde commence à fatiguer nous avons trouvé un bâton pour jouer au limbo! Gurmi nous a montré ce qu'il savait faire en faisant danser le bâton entre ses doigts, plutôt impressionnant!

A court d'idées, nous sommes tous allé nous coucher, après une excellente soirée pleine de complicité. ( ça fait beaucoup de" é")

Seul bémol: l'araignée géante que l'on a dû tuer avant de nous coucher, et en plus c'est moi qui suit tombée dessus. Vincent étant phobique il n'a pas osé sortir de sa chambre, moi j'ai poussé un pt cri étouffé en la voyant alors que ça ne m'arrive jamais...
Loic :"ah ouai quand même j'ai cru que c'était un petit crabe"
Mathias :"nan mais elle est tellement grosse qu'à partir d'une certaine taille ça fait même plus peur"...
J'aurai dû la prendre en photo... avant que Loic ne l'éclate contre le mur ( c'est ça ou personne ne fermait l'œil de la nuit)!



Vendredi c'est le retour aux bercailles, à peine 2h de marche, ou plutôt de descente de marches... ça passe à toute allure... malheureusement ( "enfin!" dira Alice).
Un taxi nous attend en bas pour nous ramener à Pokhara...où nous feront nos adieux aux népalais.




Je suis sincèrement triste de les quitter, j'aurai voulu mieux les connaître car il est tout de même assez difficile de créer une complicité avec les gens du coin. Les rapports sont souvent acheteur/vendeur ce qui est très limité.


A peine arrivée a l'hôtel, celui qui donne sur le lac que j'ai pris en photo à l'aller, ils nous disent au revoir, trop vite, on a à peine le temps de les remercier qu'ils ont déjà tourné au coin de la rue...

Du moins c'est mon sentiment, j'ai envie de m'accrocher à ce petit voyage hors du temps...J'aimerai pouvoir en garder toutes les nuances, les couleurs et les odeurs en mémoire, j'en me veux de savoir que c'est impossible... Je suis nostalgique par avance.

A venir: la fin du séjour au Népal, Au revoir Pokhara,bonjour Bhaktapur! Et le retour à l'IMT.